Mads : l’entreprise qui utilise le cerveau humain comme espace de stockage
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2023
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Mads est une entreprise qui propose de louer une partie de son cerveau en tant que serveur en échange d’un revenu.
Neura est capable de lire et comprendre les signaux électriques du cerveau, afin d’exploiter au mieux leur puissance à destination des entreprises.
Neura développe son propre processeur Q-BPU spécialisé dans la gestion et la transmission rapide des signaux électriques et cérébraux.
Véritable tableau de bord pour l’entreprise, le dashboard propose d’avoir une vue d’ensemble sur le nombre d’utilisateurs connectés, la localisation des données stockées, les statistiques de performances, …
Il est possible de choisir la proportion d’utilisation de son cerveau ainsi que la puissance cérébrale utilisées par Neura, calculer son coût horaire et contrôler son état de santé.
L’application est connectée aux signaux électriques de l’implant.
Être un utilisateur de Mads permettra à l’utilisateur de bénéficier d’une rémunération passive pondérée sur la qualité de son cerveau ainsi que sur la proportion d’allocation de son cerveau aux entreprises.
Les ingénieurs ont travaillé pendant de nombreuses années pour mettre en place une technologie de pointe.
En choisissant de louer une portion de son cerveau, l’utilisateur contribue à la préservation de l'environnement en évitant l'utilisation d'importants centres de données à fortes consommations énergétiques.
Neura, en plus d'être une solution innovante aux besoins de stockage de données, présente également une dimension écologique.
Une visite médicale est obligatoire avant d’utiliser Neura afin de faire le point sur les capacités et la santé du cerveau.
L’utilisation de Neura est réservée aux personnes âgées de plus de 18 ans afin de préserver le développement du cerveau.
Les utilisateurs peuvent allouer une proportion de son cerveau et transformer leur inactivité en argent.
Neura propose un espace de stockage flexible, ultra puissant et évolutif aux entreprises nécessitant une puissance technologique supplémentaire.
Suite aux nombreuses plaintes sur l’entreprise Neura, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) s’inquiète sur la protection des données personnelles des utilisateurs et le respect du règlement RGPD. La réunion ministérielle se déroulera ce jeudi 12 décembre 2030.
Pour plus d’information, visitez le site internet.
L’association Keep your Mind accuse de ne pas protéger les données personnelles, de surexploiter le cerveau humain et de provoquer des dommages corporels et des maladies comme la schizophrénie.
L’association a créé une pétition pour stopper l’exploitation humaine de Neura.
→ Réduire les inégalités entre tous les habitants.
→ Donner accès à l’électricité à des familles moins aisés.
→ Développer un dispositif discret et sécuritaire qui prélève et transporte l’électricité.
En 2020, la quantité totale de données stockées dans le monde a atteint 64,2 zettaoctets (1 zettaoctet équivaut à un trillion de gigaoctets). (Source)
En 2020, 33 % de toutes les données générées étaient stockées dans des centres de données, tandis que 67 % étaient stockées sur des appareils tels que des smartphones, des ordinateurs portables, etc.
Environ 90 % des données mondiales ont été créées au cours des deux dernières années. (Source)
Chaque jour, nous générons 2,5 trillions d’octets de données. En 5 ans, la quantité de données générées et échangées à travers le monde a été multipliée par 7. (Source)
Les data centers qui accueillent les données consomment désormais près de 2 % de la production électrique mondiale, et occupent 167 km2 à l’échelle mondiale. (Source)
En 2022, le monde compte 8 000 centres de données. (Source)
En 1986, Joe Davis a créé l’œuvre bioart « Microvenus ». Il a traduit une image de Vénus en code numérique binaire, puis en code binaire génétique pour créer la nouvelle séquence d’ADN. Cette séquence a été implantée dans la bactérie E. coli. La molécule synthétique s’est ensuite multipliée à des milliards d’exemplaires, chacun avec une instance distincte de l’icône Microvenus. Il a appelé cela un « infogène ». (Source)
Microsoft travaille sur le projet Silica afin de stocker des données de manière durable sur une plaque de verre. Le verre de quartz est un matériau prometteur, résistant à la chaleur, au temps et à l’humidité. Microsoft vient de franchir une nouvelle étape : l'enregistrement d'un film complet, soit 75,6 Go de données, sur une plaque de verre de 7,5 cm de côté, et 2 mm d’épaisseur. La lecture de la plaque s’appuie sur l’intelligence artificielle.
Des chercheurs de Harvard sont parvenus à inscrire un code binaire sur un polymère synthétique, en recréant une cellule d’ADN. La lecture fonctionne par séquençage, de la même manière que l'ADN est décodé depuis des dizaines d’années. Il est possible d’effacer le code en l'exposant à une température supérieure à 60 degrés. L'équipe souhaite stocker des messages de quelques kilos-octets, voire méga-octets, d'ici 3 à 5 ans. (Source)
Une équipe de Harvard a inventé une méthode pour stocker des données numériques grâce à des molécules dans de l’encre de couleur sous forme de motif. Chaque données est codée sous forme binaire et imprimée avec une imprimante jet d’encre. Un microscope fluorescent décrypter le message binaire. Cette méthode donne accès à un stockage de données à faible coût. (Source)
Une méthode de stockage consiste à stocker l’information sur des brins ADN. La startup américaine Catalog a réussi à stocker toute la version anglophone de Wikipédia, soit 16 Go de données. Cette méthode permet de conserver les données pendant des décennies et de stocker une grande quantité d’informations dans un petit espace. Cependant, cette technologie est coûteuse et son décryptage est lent.
Des chercheurs ont testé des molécules de métabolites pour recréer un code binaire. Ils sont parvenus à enregistrer et à lire trois images à l’aide d’un robot qui dépose des gouttes encodées avec six métabolites. Un spectromètre de masse a été utilisé pour analyser les gouttes. Les molécules des métabolites sont plus petites et variées que l'ADN ce qui permet d'être plus denses. (Source)
Le projet COMPASS financé par l’Union Européenne met au point une méthode d'enregistrement magnétique assisté par chaleur. Cette technique utilise un laser pour chauffer le support d'enregistrement pour modifier ses propriétés magnétiques tout en écrivant des données. Elle permettrait d’avoir des densités de stockage de plus d’un térabit par pouce carré, et repousserait les limites de stockage de données actuelles. (Source)
Ce roman de cyberpunk en 1985 explore le concept de stockage de données dans un monde numérique, de multinationales, d'espionnage industriel et de hackers. Case est un ancien pirate de la matrice. Deux ans auparavant, un de ses employeurs a détruit son système nerveux pour qu'il ne puisse plus accéder au cyberspace. Un jour, Case est contacté par une mercenaire, lui proposant d’accèder à la matrice.
Ce manga décrit une société futuriste régie entièrement par l'information. Le personnage principal est une cyborg qui fait partie d’une section d’élite anticriminelle de la police : la section 9. La police traque un cybercriminel qui prend le contrôle de l’esprit d’un humain par l’intermédiaire du Réseau numérique mondial, l'évolution d’Internet dans cet univers.
Ce film sorti en 1995 décrit comment l’individu lui-même devient disque-dur. En 2021, la société est animée par un Internet virtuel qui créé un effet dégénéré appelé SAN, "syndrome d'atrophie nerveuse ». Johnny est un messager qui transporte dans son cerveau des données informatiques pour des clients soucieux de se protéger des intrusions. Pour sa dernière mission, il accepte une surcharge qui pourrait lui coûter la mémoire et la raison.
Dans cette nouvelle, la mémoire est modifiée comme une sauvegarde sur un disque-dur, modifiant ainsi la perception du réel de l’individu. La société Rekall propose à ses clients l'implant de souvenirs factices, aussi réels que de vrais souvenirs. Dans cette société futuriste, il devient possible de « re-programmer » à sa guise la mémoire d’un être et de le transformer en un autre, sans qu’il ne se souvienne de rien.
Myriam Abid Onn
Cathy Dolle
Anouk Hervouet
Sibylle Hervouet
Antoine Martin
Julie Salaun
Zoé Vincent
Grégoire Charrassin et Adrien Rivierre, formateurs au design fiction dans le cadre d’une semaine intensive à l’école HETIC avec les étudiants en troisième année du programme Grande École, en octobre 2020.
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