Los Mosquitos : le dispositif qui vole l’électricité pour la redistribuer aux plus démunis
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2057
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Los Mosquitos est une organisation spécialisée dans le prélèvement illégal d’électricité à travers un dispositif low-tech, en open source et à construire soi-même.
Rapidement devenues une affaire médiatique, les actions de ce cartel ont fait et font encore l’objet de nombreuses enquêtes policières. “Los Mosquitos” ont fait la une de très nombreux journaux dont voici un exemple récent.
Une ingénieure chinoise arrivée à Valence en février 2057 développe un prototype révolutionnaire qui permet de voler de l’électricité et la redistribuer aux personnes les plus démunies. Très rapidement, un réseau entier a vu le jour : « Los Mosquitos ».
Après l’arrivée au pouvoir du groupe “Los Verdes” en 2051, le peuple de Valence a progressivement sombré dans un quotidien difficile avec des coupures d’électricité de plus en plus récurrentes.
“Los Mosquitos” est aujourd’hui divisé en quatre pôles : préparation des opérations, interventions sur le terrain, ingénieurs et revente.
À l’heure actuelle, “Los Mosquitos” semble s’organiser de la façon suivante. Les identités de la cheffe et d’un des deux fondateurs ont été dévoilées. Mais l’ingénieure est toujours activement recherchée.
Le journaliste Valentino Álvaro a eu la chance d’être au coeur de l’enquête sur le cartel des “Mosquitos” a pu interviewé le dirigeant de l’enquête ainsi qu’un ancien membre du cartel.
Pour conserver l’anonymat, les noms ont été changé en utilisant des pseudonymes : “El Chapo” (probablement un membre haut placé du cartel) et “El Robin Hood” (probablement la nouvelle recrue).
L’enquête a permis de mettre la main sur un échange de messages réalisé lors du recrutement d’un nouveau membre.
Plusieurs infrastructures ont pu remarquer la présence d’étranges outils coniques et ont fait part des images des vidéos de surveillance.
“Los Mosquitos” intervient en court-circuitant le réseau électrique situé dans les quartiers les plus aisés.
Les autorités pensent avoir réussi à percer le mystère des signes cabalistiques qui pullulent dans les recoins les plus secrets de notre ville et dont le réseau se sert pour communiquer.
Il semblerait que les membres du groupe construisent eux-mêmes leur outil. Voici un manuel de construction du boitier Eleña.
→ Réduire les inégalités entre tous les habitants.
→ Donner accès à l’électricité à des familles moins aisés.
→ Développer un dispositif discret et sécuritaire qui prélève et transporte l’électricité.
L’éclairage représente 12% de notre consommation électrique. (Source)
Les appareils en veille inutilement consomment entre 300 et 500 kWh par an et par foyer, avec pour effet direct une augmentation de 10% de la facture annuelle d'électricité. (Source)
La consommation de nos équipements électroménagers a augmenté de 75% depuis 1990. Cela est causé par la démultiplication des appareils électroménagers, sans toujours en faire un usage économe. (Source)
Le rapport énergétique de la RTE (gestionnaire du réseau électrique français) « Futurs énergétiques 2050 » prévoit une forte augmentation de la consommation d’électricité d’au moins 35 % sur les 30 prochaines années. (Source)
Human Power Plant est un projet créé par Melle Smets et Kris de Decker, pour démontrer la possibilité de la production d’électricité d’origine humaine. À Utrecht, des salles de fitness permettent de produire l’énergie nécessaire pour un immeuble de 22 étages. L’énergie est suffisante pour se chauffer, éclairer et aller sur Internet. Une sensibilisation sur l’énergie et le low tech a lieu en parallèle grâce à une exposition.
Pour supprimer les déchets radioactifs, les scientifiques travaillent sur l’utilisation d’hélium 3, peu présent sur Terre mais très présent dans le sol lunaire, au taux de 30 microgrammes par gramme de roche. L’exploitation du sol lunaire aboutirait à la production de 1000 ans de ressources en énergie. Cependant, au-delà des contraintes techniques, cela nécessiterait de traiter l’ensemble de la surface de la Lune. (Source)
Les équipes de l’IRFM travaillent sur un système qui fusionne les atomes de deutérium et de tritium à très haute température, processus qui a lieu au cœur des étoiles, afin de récupérer l’énorme quantité d’énergie produite. Ces carburants sont quasi inépuisables : le deutérium est présent dans l’eau de mer et le tritium se génère lors de la fusion. Le réacteur expérimental de l’IRFM est situé en Provence. (Source)
Ce roman paru en 1943 montre la dépendance des habitants à l’électricité lorsqu'elle disparaît subitement et projette la civilisation moderne dans le chaos. Les habitants, anéantis par la soudaineté de la catastrophe, sombrent dans le chaos, privés d'eau courante, de lumière et de moyens de déplacement. Un danger pèse sur l’humanité : le fait de dompter des énergies titanesques pourrait avoir de graves conséquences.
Cette nouvelle date de mai 1940. Deux scientifiques travaillent sur une recherche à haut potentiel : convertir la lumière et l'énergie du soleil en énergie blanche, en lumière photonique transportable, en énergie calorifique et en électricité. Ils parviennent à construire des panneaux solaires pour alimenter le pays, mais se confrontent à la « Société des Casseurs Anonymes ».
Dans ce deuxième épisode de la première saison de Black Mirror, on y voit des esclaves modernes condamnés à pédaler sur des vélos d'exercice afin d'alimenter la société en énergie électrique. Les cyclistes font du binge-watching de programmes télévisés abrutissants. Leur seul espoir de quitter cet enfer est de participer à un télé-crochet.
Dans la série de films américano-australiens réalisés en 1999, les machines fonctionnent à l’énergie solaire avant que l’humanité ne noircisse le ciel pour les en priver. Dès lors, elles exploitent la bio-électricité du corps humain et cultivent les individus en bocaux pour se nourrir de leur énergie corporelle.
Myriam Abid Onn
Cathy Dolle
Anouk Hervouet
Sibylle Hervouet
Antoine Martin
Julie Salaun
Zoé Vincent
Grégoire Charrassin et Adrien Rivierre, formateurs au design fiction dans le cadre d’une semaine intensive à l’école HETIC avec les étudiants en troisième année du programme Grande École, en octobre 2020.
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